Attitude de mourir au vivre.
Il faut donc assumer la mort psychologiquement comme totale négation de toute identité, de toute appartenance, de toute possession »
Il s'agit d'une négation sans refus, sans rejet..
Simplement du dépouillement de tout savoir..De toute expérience et de toute suffisance ;
Comment y arriver : en étant tout simplement ouvert à la vie, car au bout du compte c'est elle qui vraiment nous dépouille et nous met en demeure d'effectuer cet incontournable travail de deuil sans lequel aucune existence ne saurait vraiment s'accomplir.
Si le grain ne meurt disait Jésus..
Y a t il en nous un consentement à être blessé par la vie ?
Voulons nous vraiment vivre ? aimons nous la liberté, avons nous l'humilité d'être vulnérable au mystère de la vie ?
Pour Vimala le chercheur est comme un enfant docile et tendre qui est vulnérable au contact de la vie, qui est exposé dans toutes les directions d'état d'être sans aucun mécanisme de défense...comme l'enfant il abandonne la rigidité de la structure de l'égo et dans l'humilité est ouvert, réceptif aux vibrations de la vie.
A contrario, elle dénonce le piège sécuritaire que nous construisons en élevant autour de nos vies d'adultes des enclos protecteurs qui finissent par nous enfermer. »on ne veut pas être seul avec la vie universelle.On veut avoir des sauvegardes.Avoir quelqu'un à tenir par la main pour avancer pas à pas.Puis je dire qu'on veut être avec le connu, dans le connu, avec les assurances du connaissable.
Mais mes amis, la vie et le vivre sont un mystère, une idylle avec l'inconnaissable, le non mesurable,ineffable. Le connu et le connaissable ne sont qu'une menue parcelle de la totalité organique de la vie »
Contemplons ces paroles extraites des
Sagesses concordantes par Alain Delaye dans notre propre vie!
Mireille