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SHANKARASADHANA

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  • Pratiquer le Yoga dans son intégralité et s'inspirer de la vie des Maîtres est un phare dans notre monde contemporain en détresse; recevoir leurs bénédictions pour vivre, agir, servir et aimer.
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23 juin 2024

A tous ceux qui ont rencontré Alois Alzeimer»

Alzeimer

 

 

Un jour, soudain,

Oublier un mot qui revient aussitôt,

mais peu à peu tirer sur la pelote de notre vie,

sans savoir qui l'on est, ce que l'on vit,

lâcher les visages des aimés,

les perdre en se perdant,

dans le brouillard qui s'épaissit.

Vivre sans vivre

Le chemin s’éteignant

des voix arrivent au loin

-qui êtes vous ?

Le corps lâchant aussi , ne nous appartient plus

Ne reste peu à peu que la solitude.

Eprouve t-on un sentiment d'abandon,

dans cet immense champ de solitude ?

Ou vit on un monde de rêves

que personne ne vient troubler.

La mémoire s'en va comme le bateau

qui se fond dans l'horizon.

Que restera t-il de toi,

de nous dans le brouillard:

l'Amour.....

Ne pas perdre le fil de la merveille!

un chemin s'éteint

un autre , s'éclairera

qui sait !

Mais au fil du temps s'émiette

un sourire

un mot

et un jour …...........le silence !

Mireille Bertrand « A tous ceux qui ont rencontré Alois Alzeimer»

 

 A tous ceux qui ont rencontré Alois Alzeimer»
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29 mai 2023

Poème Au bord du canal

 

 

 

                                                               au_bord_du_canal

 

 

 

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11 février 2023

Poème de RUMI

   

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Quand je vois ton visage

les pierres tournent et volent.

tu m’apparais et la pensée cessant

je perds ma place.

L’eau coule en perles

le feu crépite sans nuire.

En ta présence s’en va l’envie

de ce que je pense désirer,

Viens à la prairie au printemps,

on y trouve paix et vin,

nymphes cachées dans les orchidées.

Si tu ne viens pas,

rien de tout ça

n’a d’importance.

Si tu ne viens pas,

rien de tout ça n’importe.


Jalâl ud Dîn Rumi.

 

 

Djalāl ad-Dīn Muḥammad Balkhi) ou Rûmî ou Ǧalāl al-Dīn Rūmī1, né à balk (Afghanistan) le 30 septembre 1207 et mort à Konya(actuelle Turquie) le 17 décembre 1273 est un poète, théologien, et mystique persan qui a profondément influencé le   soufisme.Il est considéré en Orient comme un grand maître spirituel  musulman .

 

 

24 janvier 2023

Femme SHAKTI est l’initiatrice spirituelle de l’homme

 

 

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« Les femmes ont une chance inouïe, certifie Jacqueline Kelen, passionnée par les mythes et les symboles : elles sont porteuses d’amour ; de cet amour sacré capable de révéler les hommes à eux-mêmes et de transfigurer le monde. »

 

– Être femme est une chance pour vous ou vous arrive-t-il de le regretter ?

 

– J’ai toujours trouvé qu’il était magnifique d’être une femme. Non pas que ce soit une catastrophe d’être un homme, ni une infériorité… […] Selon que l’on est homme ou femme, notre mission diffère et il m’apparaît de plus en plus que celle de la femme est d’être la gardienne de l’Éternel par la voie de l’amour. La femme est une passeuse d’amour et elle incarne, ou du moins peut, au mieux d’elle-même, incarner cette verticalité qui relie l’être humain à Dieu.

 

– Qu’est–ce qui vous fait dire que c’est là sa mission ?

 

– Cela ne s’explique ni rationnellement ni biologiquement, ni même psychologiquement. C’est une question d’intuition et d’expérience. Il est troublant, pourtant, de voir que tous les grands mythes légués par les traditions les plus anciennes, ceux de la civilisation égyptienne et avant elle, il y a 6000 ans, de la civilisation sumérienne ou de la Chine antique, se rejoignent pour décrire la femme comme la « Porte du ciel » ou l’intermédiaire entre le ciel et la terre. C’est elle qui est la dépositaire des secrets célestes, par elle que l’être humain peut retrouver la trace de la divinité…

 

– D’où lui viendrait cette mission, selon vous ?

 

– De sa nature même. Aujourd’hui, beaucoup de femmes se sentent en éclat, morcelées. Elles se demandent comment concilier leur vie de mère, d’épouse et de femme qui travaille mais il me semble que ce malaise vient d’une confusion entre les rôles sociaux, familiaux et professionnels et le moi profond de la femme. À force de s’éparpiller à travers toutes ses fonctions, la femme a un peu perdu contact avec elle-même, avec sa nature féminine. Les féministes de la première heure contesteraient violemment cette notion de nature féminine… Mais, pour moi, ce qui fait le fondement même de l’éternel féminin, c’est la capacité qu’a la femme à aimer, sa faculté de transfigurer le monde visible et de montrer qu’il peut prendre une autre dimension grâce à l’amour qu’elle incarne.

 

– Manifestement, vous donnez au mot amour un sens très fort qui n’est pas forcément celui que tout le monde reconnaît…

 

– Nous réduisons trop souvent l’amour à sa dimension psychologique. Si notre époque est malheureuse c’est peut-être, justement, parce qu’elle se fourvoie en rabaissant sans cesse l’amour au niveau de la psychologie.

 

Le sentiment amoureux est de cet ordre, tout comme la jalousie, la possession ou cette forme d’amour que l’on oppose à la haine… Chacun de ces sentiments relève du mental et de la psyché, un domaine obscur, compliqué, toujours en proie à des remous et des tourments… Mais l’amour dont je parle est synonyme de sacré et quand on le vit, on entre dans une dimension d’éternité, de pure offrande et de pure louange. Il ne s’agit pas là d’une formule, mais d’une expérience dont témoignent tous les mystiques et que l’homme et la femme peuvent connaître dans l’acte amoureux: dans les moments de ravissement de l’amour, nous prenons conscience que notre véritable nature est la joie et que nous sommes, par essence, des êtres d’allégresse.

 

– Ne craignez–vous pas de choquer en mettant sur le même plan la relation physique entre un homme et une femme, et la spiritualité ou l’expérience mystique ?

 

– Si j’en choque certains, c’est parce que nous voyons tout en termes antinomiques : on a voulu séparer le corps et l’esprit comme si la spiritualité était d’ordre mental. Comme si elle impliquait de renoncer aux sensations, aux émotions et à la plus belle chose qui soit en ce monde : le désir. Ce serait une spiritualité d’eunuque. Si nous sommes vivants, nous sommes dans ce corps qui nous a été donné et l’amour, alors, passe par lui. Or, peut-être parce que la femme a la possibilité d’héberger en elle un enfant, elle est moins portée que l’homme à dissocier le corps et l’âme. Elle a gardé plus que lui le souvenir que le corps est sacré et qu’il est infiniment précieux. Elle reste la mémoire de ce lieu de plénitude et de lumière qu’est le paradis…

 

– Mais n’est-ce pas une femme, Eve, au contraire, qui a fait chasser l’homme du paradis ?

 

– On a beaucoup calomnié Eve et on lui a fait un fort mauvais procès car Eve, en réalité, signifie la vivante. Or, s’il est une caractéristique féminine par excellence, c’est bien cette qualité de vivante. C’est à elle que la Femme, dans les femmes que nous sommes, doit sa dimension d’initiatrice auprès de l’homme. Une initiation qui n’a rien à voir avec le Kamasutra ou les jeux sexuels… C’est la SHAKTI qui danse sur le corps de SHIVA dans la tradition hindoue, la femme qui danse sur le corps de l’homme dans les traditions antiques… Dans l’acte amoureux, la femme fait cadeau à l’homme de son corps à lui, elle lui donne le sens de son corps à lui. Il est rare, en effet, que l’homme ait un contact juste et amical avec son corps. Même un sportif ou un homme très actif n’est pas vraiment dans son corps. Il n’éprouve aucune reconnaissance à son égard. Mais dans l’étreinte, l’homme prend conscience que son corps est infiniment plus qu’un corps. Il s’éveille à cette dimension d’éternité où tout se rejoint, le corps, l’esprit et l’âme, le ciel et la terre, ici et là-bas…

 

– Face à cette femme éternelle que vous évoquez, capable d’éveiller l’homme à la vie et à lui-même, comment voyez-vous les femmes d’aujourd’hui ?

 

– La plupart n’ont pas conscience de la puissance d’amour dont elles sont porteuses. Elles cherchent à être désirées, aimées, chouchoutées, toutes choses qui sont très agréables et extrêmement importantes sur le plan humain mais qui n’engagent pas leur nature profonde… Elles devraient retrouver le rôle que jouait au XIIème siècle la dame courtoise vis-à-vis du troubadour, celui qu’incarne la dame à la licorne que nous voyons au musée de Cluny à Paris : ce n’est pas la femme qui demande à l’homme de rester auprès d’elle, de faire couple, et d’avoir des enfants avec lui. C’est celle qui tend à l’homme un miroir et qui l’invite à se hisser jusqu’au plus beau, au plus rare de lui-même ; celle qui lui murmure qu’il doit se mettre au monde et découvrir en lui cet être de lumière qu’il est fondamentalement. C’est un rôle à la fois douloureux et exaltant: il lui faut sans cesse rappeler à l’homme qu’il ne doit pas se contenter d’être un bon père, un bon époux et un homme d’affaires – ce qui va de soi au demeurant – mais qu’il est aussi un pèlerin de la sagesse et qu’il ne doit pas oublier son âme…

 

 

 Pensez–vous que les femmes renoueront un jour avec leur mission spirituelle ?

– Oui, parce qu’elles continuent malgré tout d’incarner l’amour. Encore aujourd’hui, celui-ci reste l’enjeu de leur vie comme il l’a été de tout temps et dans toutes les sociétés. Au nom de l’amour, la femme est prête à brûler tous ses vaisseaux et à prendre tous les risques, alors que l’homme se réserve. Les hommes sont très forts pour débattre d’idées, de politique, d’économie ou de technique mais ils ont des réticences à s’impliquer. Ils ont un mal fou à parler de leurs émotions et s’accrochent à des concepts. L’homme moderne, efficace, rentable, matérialiste se réfugie dans un monde cérébral auquel beaucoup de femmes se laissent prendre aussi, du reste. Pourtant, même si elles ne voient pas toujours son caractère sacré, vous remarquerez que c’est toujours les femmes qui parlent d’amour, comme c’est toujours elles, d’ailleurs, qui témoignent du corps. Moi je m’en aperçois constamment dans les conférences et les colloques: même sur des sujets scientifiques, les femmes ont une parole beaucoup plus incarnée. Elles parlent du lieu de leur corps et de leur coeur. Leurs propos sont à la fois sensuels, charnels, violents aussi peut–être mais toujours vibrants d’émotion et de vie.

 

– Voyez–vous dans le fait que l’on valorise davantage aujourd’hui les valeurs féminines un espoir pour notre société ?

 

L’espoir, je le vois plutôt dans cette puissance capable de tout transfigurer qu’est l’amour. Les mystiques n’ont cessé de le dire : l’amour est tout. C’est lui qui crée les mondes. Lui qui nous a suscité et nous a fait émerger. Sans lui, nous tombons en poussière. Ce n’est pas une relation entre deux êtres, entre un homme et une femme ou une femme et un enfant; c’est ce qui permet toute relation. L’amour est la finalité même de l’univers. Et si nous avions davantage conscience que l’amour circule en nous comme le sang dans nos veines, je pense que nous serions infiniment plus respectueux de nous–même, de notre corps et des autres. Nous aurions aussi davantage de gratitude envers la vie, car la vie est un cadeau de l’amour.

 

PS Diplômée de lettres classiques et productrice à France Culture, Jacqueline Kelen a publié de nombreux ouvrages dont : L’Eternel masculin (Traité de chevalerie à l’usage des hommes d’aujourd’hui).

 

Mercii à Yogaesoteric pour cet article qui m'a passionné.Mireille Bertrand

 

 

https://yogaesoteric.net/fr/la-femme-shakti-est-linitiatrice-spirituelle-de-lhomme/?fbclid=IwAR2dNMLcXcD-VT3zUpbjJtOLdnjVxozbrOlIy8ZcLWT04nFwgVecR9piWWk

16 janvier 2023

Homélie par le père Guy Gilbert sur le pardon

 

 

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Lors de l’homélie de la messe de mariage du prince Laurent de Belgique et de la princesse Claire Coombs, le 15 mars 2003, le père Guy Gilbert, prêtre et éducateur de rue, a raconté l’histoire, qu’il dit vraie, des foulards blancs. Exhortant les deux jeunes mariés à l’importance du pardon dans le couple, il relate l’aventure de Jean, figure actualisée du Fils prodigue, et de son père miséricordieux.

Jean, âgé d’une vingtaine d’années, avait sali la réputation de ses parents, et son père le chassa de la maison. Quelque temps plus tard, le jeune homme se dit : « Je suis vraiment une ordure, je vais demander pardon à mon père ». Mais il avait tellement peur que son père le rejette qu’il lui écrivit une lettre : « Papa, je vous ai sali, je te demande pardon. Je voudrais tant revenir à la maison. J’ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, mets un foulard blanc, sur le pommier, devant la maison, dans la grande allée des pommiers qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier”. Puis il demanda à son ami Marc de l’accompagner en voiture jusqu’à la maison de son père. À cinq cents mètres de la maison, Jean ferma les yeux tandis que Marc descendait lentement l’allée des pommiers, jusqu’au dernier. Jean, les yeux toujours fermés, demanda à Marc : « Je t’en supplie, Marc, mon père a-t-il mis le foulard blanc ? Dans le pommier, devant la maison ? » Marc lui répondit : « Non, non Jean, il n’y a pas de foulard dans le pommier devant la maison, mais il y en a des centaines, tout au long de l’allée !

 

En général, quand je lis ce texte à mes élèves je pleure pour dire la dernière phrase.Commençons cette nouvelle année en pardonnant.

 

Soyez heureux toute l'année et les suivantes.

 

 

Mireille BERTRAND

 

 

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31 décembre 2022

SAINT SYLVESTRE 2022

 

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Le calendrier annonçait

Saint Sylvestre !

Ciel !

Le temps de me mettre de la crème

à Chantilly

en un éclair je saute

dans le train Paris-Brest

pour rejoindre mes amis.

Je raconte mon aventure

à une religieuse

qui en reste baba.

Arrivée à destination,

je rassemble la monnaie

pour une pièce montée.

Le momento venu

je cherche la rue Saint Honoré

M'y voici, m'y voilà.

Ouf !

Je frappe à la porte,

le sourire aux lèvres

mes amis m'accueillent :

j'offre Tarte Tatin Frangipane »

et mille feuilles d'amour et de paix

en ce 1er de l'An neuf.

 

Meilleurs vœux pleins d'humour

 

 

Mireille Bertrand  

30 décembre 2022

Dialogue avec mon âme

 

 

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                                                                                                        Dialogue_avec_mon__me_2

 

                                                                       Pour écouter ce poeme, cliquez sur le lien Dialogue avec mon ame.

 

                                                                                                               Mireille BERTRAND

27 décembre 2022

Des êtres ordinaires mais d'exception

 

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Dans nos campagnes vivent des êtres d'exception dont on ne parlent pas, car ce sont des gens ordinaires....

Dans la même semaine, j'ai rencontré un homme qui voit, qui magnétise et qui guérit....on peut être sceptique....mais le fait est là.....J'aime la simplicité de cet homme

« c'est un don de naissance » dit il, « je ne peux pas expliqué, je vois, sans que vous ayez besoin de vous déshabiller » dit il.

Et les résultats sont immédiats; ce qu'il voit de vous est étonnant.....et juste alors que des médecins regardent une radio et ne savent pas donner un bon diagnostic....je ne rejette pas la médecine traditionnelle, je remercie même la chirurgie en particulier , qui m'a refait un cœur tout neuf qui fonctionne en changeant une valve ….on fait des merveilles, mais on pourrait faire carrément des miracles........pourquoi ne guérit on pas plus de malades ??

peut être la peur de surpeupler la terre retient la médecine...

 

Hier, alors que j'avais le vague à l'âme, j'ai rendu visite à une petite mamie de plus de 85 ans qui vit dans sa maison, seule en dehors du bourg...cette femme a connu le travail de servante, a passé un diplôme d'infirmière, s'est mariée , a élevé ses 5 enfants, dont 3 sont décédés en un an de temps à l'age adulte; son mari l'année suivante. Cette femme indépendante, est habitée par une force exemplaire: sa force ? c'est la nature avec qui elle communie depuis son enfance. Bien sur qu'elle en a été séparée quand elle travaillait comme domestique à Paris ...mais ça ne l'a jamais quittée.

« Je ne vais pas dans les églises dit elle, et je ne crois pas en Dieu ;quand ça ne va pas je vais jusqu'à ma boite à lettre en traversant le terrain , et là c'est l'émerveillement......je ne vois pas la nature, je suis dedans..... »

Elle peut parler des heures, de ses lectures aussi dont Krishnamurti ou HD Thoreau qui est ma bible dit elle.

« Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage »

 "Tu dois  vivre dans le présent, te lancer au devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant"   » de Henry David Thoreau  décédé en 1862 ;

Ne croyez pas qu'elle se désintéresse des autres ; non , « je n'en ai pas besoin dit elle, je n'ai pas d'attente des autres,pas besoin d'affection ; ce qui ne m'empêche pas de tendre la main à quelqu'un qui ne va pas, mais après je ne sers pas de béquilles, il doit trouver en lui et marcher. Quand j'entends ce qui se passe dans le monde, je regrette qu'on ne puisse enseigner aux enfants que l'important c'est ce qui se trouve en nous, que c'est ça la Vie, et c'est éternelle. On porte un regard compatissant sur des actes qui ont été déclenchés par nous-mêmes. »

c'est avec émotion et émerveillement aussi que je l'écoutais....en fait nous aurions pu rester sans parler je me sentais en communion avec elle.

La philosophie se cache, je m'en rend compte , avec l'age, ailleurs que dans les bibliothèques ; la foi se vit ailleurs que dans des pratiques religieuses dans des églises où l'on ne sent plus le sacré...

Dieu merci , bien sur il reste aussi des religieux qui ont une foi à déplacer des montagnes, des philosophes qui réfléchissent , j'en connais.....si, si....mais quittons les sentiers battus, quittons notre routine quand elle nous pèse et partons le nez en l'air par les chemins, ou dans les rues....c'est bien rare qu'on y rencontre pas un être d'exception qui dissipera nos humeurs....et ravivera notre force de vie!

Mireille Bertrand

 

 



24 décembre 2022

J'ai fait un rêve la nuit de Noel

 

 

 

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J’ai fait un rêve, la nuit de Noël.

Je cheminais sur la plage, côte à côte avec Dieu.

Nos pas se dessinaient sur le sable en laissant une double empreinte, la mienne et celle de Dieu.

L’idée me vint, c’était en songe, que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie.

Je me suis arrêté pour regarder en arrière.

J’ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.

Mais je remarquai qu’en certains endroits, au lieu de deux empreintes, il n’y en avait qu’une.

J’ai revu le film de ma vie. Ô surprise !

Les lieux à l’empreinte unique correspondaient aux jours les plus sombres de mon existence.

Jours d’angoisse ou de mauvais vouloir,

Jours d’égoïsme ou de mauvaise humeur,

Jours d’épreuve et de doute,

Jours intenables…

Jours où moi aussi j’avais été intenable.

Alors me tournant vers Dieu,

J’osai lui faire des reproches :

« Tu nous avais pourtant promis d’être avec nous tous les jours !

Pourquoi n’as-tu pas tenu ta promesse ?

Pourquoi m’avoir laissé seul aux pires moments de ma vie ?

Aux jours où j’avais le plus besoin de Ta présence ? »

Mais le Seigneur Dieu m’a répondu :

« Mon ami,

Les jours où tu ne vois qu’une trace de pas sur le sable, ce sont les jours où je t’ai porté ! »

Adémar de Barros (Poète brésilien)

19 décembre 2022

Etty Hillisum

 

 

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Une vie bouleversée d'Etty Hillisum lue voilà 40 ans , m'a émue;

un soir  de 2011 , j'ai écrit ce poeme, que je vous lis ce soir.....

 

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Hommage à Etty Hillesum

 

Etty la forte, Etty la vulnérable

tu m'as remuée aux tripes

avec ton histoire de l'an 41

venue jusqu'à moi, incroyable.

Juive tu seras déportée

à 29 ans tuée.

Ton journal raconte ton cheminement

pour sortir de ton état dépressif 

bien avant que les allemands ne viennent .

Tu racontes ton amour ambigu pour ton psychiatre

Qui t'aide à te connaître

Que tu aimes et que tu fuis.

Ton analyse te grandit

Ton amour de Dieu te délivre

Tu sais trouver les mots pour dire 

Honnête tu vas au bout de tes désirs.

Comme une sœur je te vois .

Comme une sœur je te lis.

Comme une sœur je me reconnais.

Comme une sœur tu m'accompagnes.

Soixante dix ans plus tard

tu es vivante dans chaque femme

tu es présente dans mes pensées, mes désirs

dans mes recherches, mes doutes, mes espoirs.

Tu l'écris et je le dis aussi

« malgré toutes les souffrances

je trouve que la vie est belle .

Ce que je n'ai pas fais d'autres le feront .»

Oui, nous sommes les maillons d'une chaîne

où les âmes mélangées continuent le travail commencé.

Toi par l'écriture avec ton sang

d'autres par le partage d'une sagesse.

Tu es belle , de cette beauté qu'ont les femmes « d'intérieur »

une beauté qui émane du cœur.

Tu te dis égoïste,

tu témoignes tellement d'amour.

Depuis 40 ans où je t'ai rencontrée

tu me tiens la main

présente, avec la ressemblance des cœurs  !

Je te comprends.

J'admire ton courage malgré ta jeunesse :

le courage d'être toi

et d'aller au delà de toi

pour rencontrer Dieu

t'agenouiller et aimer !

Des perles de larmes d'amour brillent dans mes yeux

Ce soir en me livrant comme toi.

« les femmes peuvent changer le monde »

disais je ce matin à une amie

en vivant leur féminité avec intensité et amour.

Mireille Bertrand

 

 

 

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