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  • Pratiquer le Yoga dans son intégralité et s'inspirer de la vie des Maîtres est un phare dans notre monde contemporain en détresse; recevoir leurs bénédictions pour vivre, agir, servir et aimer.
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7 août 2019

L'art de vivre-Vimala Thakar

073

 

L’acte de vivre, c’est la totalité de ton être qui s’exprime et s’épanouit dans et à
travers tous tes actes. Et plus tu t’épanouis, plus tu découvres le contenu de ton être,
plus cet épanouissement enrichit l’être. Ce n’est pas une théorie, c’est ce que j’ai
constaté : la vie s’enrichit des réponses adéquates et la force de l’être intérieur
s’accroît. Ainsi vient l’amour de la vie et non la peur de la vie. Je dis bien la peur de la
vie car nous avons peur. Nous voulons vivre et en même temps nous avons peur de
vivre. Nous avons peur du lendemain, nous avons peur de l’inconnu. Nous nous
sentons tellement en sécurité avec le connu que nous ne voulons rien d’autre, nous
voudrions prendre le train du connu en marche, la projection du connu, vivre le passé
au présent, c’est ainsi que l’on s’imagine vivant. Tout comme nous essayons de
projeter le passé sur le présent, nous essayons de projeter et d’utiliser le présent pour
l’avenir. Demain n’est jamais là, ce qui est là c’est aujourd’hui, maintenant, ici.
Vivre aujourd’hui pour demain, c’est de la fiction.
Vimala Thakar

 


La vie n’a pas de temps. C’est l’éternel présent, sans passé ni avenir. C’est si
vaste, si gigantesque. Mais l’être humain veut comparer, mesurer, afinde partager et
communiquer. Nous avons de magnifiques mesures. Nous mesurons l’espace et
l’éternité de la vie. Les kilomètres, les miles, les années, les siècles. Tout ceci n’a
aucune réalité, nous vivons dans un monde conceptuel.
Je pense que vivre en société suppose des symboles bien pensés. Sans symboles
pour représenter les concepts et les idées, afin de se relier soi-même au monde des
perception, la vie serait impossible.
Il n’y a donc aucun mal à utiliser des symboles, des mots, des concepts. Mais il
faudrait les prendre pour ce qu’ils sont, comme ils sont, sinon, nous serons prisonniers
de ce que nous avons créé par commodité.
Silence.

 

 

apremont 9


La pensée est un espace qui a une direction, mais le silence est un espace sans
direction, sans limitation, sans frontière. On se trouve alors dans un silence non pollué,
qui n’a ni passé, ni contenu, sans aucune tension, car il n’y a pas de motivation qui
puisse toucher le silence.
Nous n’avons jamais été là. Nous ne connaissons que la quiétude entre deux
pensées, la quiétude et la paix entre deux mouvements, deux activités, la quiétude qui
suit la fatigue physique ou mentale. Avant de repartir dans une activité nouvelle, nous
donnons un peu de repos à notre corps, à notre parole, à notre mental, cela nous
connaissons. Mais pas cette réelle relaxation, qui n’attend rien, qui n’attend pas de
déboucher sur une nouvelle activité.
Dans ce silence, il y a une détente inconditionnelle de tout notre être. Je ne suis
pas là pour acquérir quelque nouvelle information, quelque nouvelle expérience, pour
changer quoi que ce soit, pour abandonner quoi que ce soit, je suis juste là dans le fait
d’être, dans l’être de la vie, dans la vie. Je suis, simplement.
Ainsi naît la liberté, dans l’oubli de toute tension, de toute intention, de toute
direction et de toute interférence du passé.
L’amour de la vie.
Le phénomène de la vie, comprendre la vie, le fait de vivre, le mouvement de la
vie, tout cela m’intéresse.
La sécurité ou l’insécurité, le prestige, la respectabilité, tout ce qui est pratique,
tout cela n’est pas essentiel. Le principal est de vivre. Si tu aimes la vie, si tu as envie
de vivre et de découvrir ce que vivre signifie, alors tu as l’humilité de vivre le peu que
tu comprends. Tu deviens une lumière pour toi-même, advienne que pourra. Tu
acceptes le risque de vivre selon ta propre compréhension, c’est un défi lancé à ta
propre créativité, cette énergie présente en toi. Tant que ceci n’est pas accepté et vécu,
le flash de la compréhension ne peut te libérer; car l’esclavage s’immisce dans la vie
présente et les relations actuelles. L’esclavage n’est pas une abstraction, ce n’est pas
sur le plan des idées et du mental, ce n’est pas un concept, c’est une réalité venant de
nos réactions et de nos relations.
L’esclavage vient toujours de moi, de mes actes et de mes réactions, de ce que je
fais de moi, des autres et des choses. C’est là, dans la vie, que doit venir la liberté.
Laisse le flux de la compréhension couler dans ta vie relationnelle sans souci des
conséquences. Vis cette compréhension, et advienne que pourra, c’est ce qu’on appelle
véracité.

 

Si l’on est honnête, loyal et vrai avec soi-même, on n’a besoin d’aucun gourou,
d’aucun maître, d’aucun professeur, car la compréhension est une lumière née de notre
sensibilité. C’est la vie divine en toi qui allume cette flamme de la compréhension.
Ne vis pas de connaissances, mais de compréhension.


Hier, la connaissance est morte, aujourd’hui, la compréhension est créatrice
Lorsque la compréhension remplit l’aujourd’hui, le futur descend sur la terre
Le futur c’est maintenant, il est là, le futur est Eternel Présent.

 

Vimala Thakar

 

Gratitude.

Traduction par un groupe avec Patrick Delhumeau de « Fear not life », textes réunis par les amis de Vimala autour du thème : l’amour de la vie

 

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